La semaine de vérité de Romelu Lukaku
L’attaquant veut être fixé sur son avenir d’ici à ce week-end.
- Publié le 16-07-2019 à 08h03
- Mis à jour le 16-07-2019 à 08h06
L’attaquant veut être fixé sur son avenir d’ici à ce week-end. La date est cerclée de rouge sur son agenda personnel. Ce samedi, à Singapour, Manchester United affrontera l’Inter Milan pour le compte de l’International Champions Cup. Et Romelu Lukaku a désormais comme objectif de rejoindre le club italien au plus tard à cette date-là.
La détermination de l’attaquant à s’en aller est palpable depuis plusieurs semaines. À tel point que Lukaku avait anticipé sa reprise de quelques jours au début du mois.
À Ole Gunnar Solskjaer qui, la semaine passée, lui a pourtant assuré qu’il comptait sur lui cette saison, le Diable a répondu en substance que son avenir était ailleurs. Qu’il ne souhaitait pas s’installer dans le rôle d’une doublure à Marcus Rashford.
En Australie depuis une petite dizaine de jours, le meilleur buteur de l’histoire des Diables s’entraîne régulièrement en marge du groupe.
Pas question d’y voir une forme de bouderie mais bien une simple mesure de précaution dans un dossier sensible où il attend rapidement un épilogue. Aux journalistes présents à Perth, le gaucher a lancé : "Vous saurez quelque chose cette semaine."
Sous-entendu, l’heure est désormais à une accélération des grandes manœuvres qui ont connu un nouvel épisode en fin de semaine passée. Pas forcément dans le sens du joueur.
Le rendez-vous entre le directeur sportif interiste Piero Ausilio et le boss mancunien Ed Woodward n’a rien donné.
L’Italien a vu son offre de prêt avec un montage original qui comprend un versement initial de 10 millions d’euros puis deux autres de 30 en juin 2020 puis juin 2021 être poliment refusé. Côté mancunien, le dossier se veut symbolique et les dirigeants se sont mis en tête de récupérer les 75 millions de livres investis il y a deux ans, soit au cours actuel 83,5 millions d’euros.
Une question de principe à leurs yeux : céder Lukaku pour une somme inférieure, encore plus sous la forme d’un prêt avec obligation d’achat, ne passerait pas et serait considéré comme un nouvel aveu de faiblesse aux yeux d’un marché où ils passent déjà pour des vaches à lait. Mais le problème renvoie à la surface financière réduite des dirigeants de l’Inter. Qu’ils espèrent augmenter en trouvant une porte de sortie à Mauro Icardi. Sauf qu’un souci est apparu avec l’Argentin qui a été prié de rentrer en Lombardie après le stage à Lugano plutôt que d’accompagner le reste de l’équipe en stage en Asie : pas question à ses yeux de partir.
À sa direction, l’ancien capitaine aurait lancé, selon La Repubblica : "Je vais rester ici deux ans, prendre mon salaire et ne pas bouger." Ce qui a le don de compliquer les choses…